Le 11 janvier 1944, 66 nationalistes marocains présentent au Sultan Mohammed V un document historique : le Manifeste de l’indépendance du Maroc. Ce texte, rédigé en arabe et en français, est un appel solennel à la liberté et à la souveraineté du pays.
Le Manifeste commence par rappeler l’histoire et la civilisation du Maroc, un pays « qui a toujours vécu en paix et en harmonie avec les peuples libres ». Il dénonce ensuite le colonialisme français, qui a « privé le Maroc de sa liberté et de son unité ».
Le Manifeste réaffirme ensuite les principes de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale et de l’égalité des citoyens. Il demande la mise en place d’un régime démocratique et parlementaire, dans lequel le Sultan serait le chef de l’État.
Le Manifeste de l’indépendance est un document fondateur de la nation marocaine. Il a joué un rôle déterminant dans le mouvement national pour l’indépendance, qui aboutira à la proclamation de la République du Maroc le 2 mars 1956.
Les objectifs du manifeste de l’indépendance
Les objectifs du Manifeste de l’indépendance sont les suivants :
- L’indépendance du Maroc : le Manifeste demande la fin du protectorat français et la restauration de la souveraineté nationale.
- L’intégrité territoriale : le Manifeste affirme que le Maroc est un pays unifié et indivisible.
- L’égalité des citoyens : le Manifeste demande l’égalité des droits pour tous les Marocains, sans distinction de race, de religion ou de sexe.
L’impact du manifeste de l’indépendance marocaine
Le Manifeste de l’indépendance a eu un impact considérable sur l’histoire du Maroc. Il a galvanisé le mouvement national pour l’indépendance et a contribué à la prise de conscience nationale.
Le Manifeste a également eu un impact international. Il a été salué par les pays arabes et musulmans, et a contribué à la pression internationale sur la France pour qu’elle accorde l’indépendance au Maroc.
Le 11 janvier, date de la présentation du Manifeste, est un jour férié au Maroc. Il est célébré comme la Journée de l’indépendance.
Les 66 signataires du manifeste de l’indépendance
Mohammed Benlarbi al-Alami – Abdelkader Hassan El Assimi – Ahmed Bahnini – Ahmed Balafrej – M’hamed Belkhadir – Kacem Benabdeljalil – Omar Benabdeljalil – M’hammed Ben-Azzouz – Mehdi Ben Barka – Ahmed Benbouchta – Omar Benchemssi – Ahmed Benchekroun El Meknassi – Ahmed Bendella – Abdelaziz Bendriss Amraoui – Abdelkrim Benjelloun Touimi – el-Hassan Benjelloun – Seddick Benlarbi – Jilali Bennani – M’hamed Ben Jilali Bennani – Mohamed El Bekkali – Mohammed Bensouda – Abderrahim Bouabid – Mohamed Bouamrani – El Hassan Bouayad – Ahmed Cherkaoui – El Hafiane Cherkaoui – Messaoud Chiguer – Mohamed Diouri – Abdelkbir Ben Mehdi El Fassi – Malika Belmehdi El Fassi – Mohamed Ghali El Fassi – Mohamed El Fatimi El Fassi – Abdelkbir Fassi-Fihri Ben Hfid – Abdelwahab El Fassi-Fihri – El Hachemi El Filali – M’barek Ben Ahmed – Mohamed al-Ghazi – Mohamed el-Hamdaoui Taghi – Ahmed El Hamiani Khatat – Nasser Al Hussaïni – Abdallah Ibrahim – Bouchta Jamai – Mohamed el-Jazouli – Othman Jorio – Mohammed Laghzaoui – Ahmed Lyazidi – Mohamed Lyazidi – Ahmed el-Manjra – Ahmed Mekouar – Abdeslam El Mestari – Mohammed Aissaoui Mestassi – Driss M’hammedi – El Hussaïne Benabdellah El Ouarzazi – Abdeljalil El Kabbaj – Boubker El Kadiri – Abdallah Rahmani – Abdallah Regragui – Mohamed Rifaï – Mohamed Ben Abderrahmane Saâdani – Boubker Sbihi – Ali ben lamrabet – Abdelhamid Zemmouri – Amr Zemmouri – Mohamed Zeghari – Kacem Zhiri – Tahar Ben El Fqih Abi Bakr Zniber